Nous allons maintenant entendre notre collègue Alain Milon nous rendre compte de la récente session de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) qui s'est tenue fin avril.
Alain Milon est le premier vice-président de la délégation française à l'APCE. Il a participé à cette partie de session à distance quand d'autres de nos collègues y ont participé physiquement à Strasbourg. Je souhaite la bienvenue à nos collègues membres de la délégation française qui ont pu se joindre à nous ce matin. Cette session, une fois encore, s'est tenue dans un contexte de regain de tensions entre l'Occident et la Russie. En mars, l'Union européenne avait décidé de sanctions contre Moscou. La semaine qui a suivi cette session de l'APCE a vu en retour la Russie interdire d'entrée sur son territoire huit responsables européens. Parmi eux, on compte non seulement le Président du Parlement européen, mais aussi notre collègue Jacques Maire, député, rapporteur à l'APCE sur l'affaire Navalny. Cette décision inacceptable a eu au moins un mérite : celui de souligner le rôle central de l'APCE et d'accroître sa visibilité médiatique.