Intervention de André Gattolin

Commission des affaires européennes — Réunion du 3 juin 2021 à 8h35
Institutions européennes — Deuxième partie de session de l'assemblée parlementaire du conseil de l'europe apce du 19 au 23 avril 2021 : communication de m. alain milon premier vice-président de la délégation française à l'apce

Photo de André GattolinAndré Gattolin :

Merci Monsieur le Président, merci cher collègue de cet exposé. Il est important de nous réunir physiquement à Strasbourg, même en jauge réduite. Pour ma part, je suis quelque peu choqué de la désinvolture de grands témoins, dont Angela Merkel et David Sassoli, qui ne se sont pas déplacés. C'est la première fois que je vois un chef d'État dont le pays préside le Comité des ministres du Conseil de l'Europe ne pas venir. Angela Merkel a justifié son absence par des raisons sanitaires. Elle avait une réunion politique interne un peu plus tard le soir... David Sassoli a fait un très beau discours, dans lequel il a sévèrement critiqué la Fédération de Russie. Je crois que cela explique les sanctions dont il a fait l'objet.

J'ai beaucoup insisté auprès du président de l'Assemblée parlementaire, Rik Daems, sur l'utilisation du français. Je rappelle que les présidents de l'Assemblée parlementaire sont élus tous les ans et changent tous les deux ans en général. Un accord trans-partisan prévoit que tous les groupes politiques représentés à l'Assemblée puissent proposer un président à tour de rôle. La prochaine présidence devrait revenir à Tiny Kox, qui préside le groupe de la Gauche unitaire européenne (GUE). Cela avait été décidé en 2007 mais fait l'objet de débats aujourd'hui en raison de la taille de son groupe et de ses positions.

J'en suis arrivé à obtenir tout de même que Rik Daems, qui avait déclaré que sa langue de travail serait l'anglais, parle également en français. En effet, il y a deux langues de travail officielles : l'anglais et le français. C'est regrettable mais il suffit que le président de l'Assemblée dise que sa langue de travail est l'anglais pour que nous nous retrouvions avec des « tunnels » de langue anglaise. Or, nous sommes à Strasbourg et je rappelle que la France est le premier contributeur financier du Conseil de l'Europe et encore plus de l'APCE.

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