De nombreuses femmes ont profité de l'activité du mercredi matin pour passer d'un emploi à temps partiel à un emploi à plein temps. D'autres font le choix de rester à 80 % pour pouvoir s'occuper de leurs enfants : le mercredi après-midi reste libre !
Cependant, les entreprises ne sont pas réceptives à ces problématiques. Ce qui a été annoncé comme une réforme des rythmes se présente comme une réforme des options possibles à la sortie de l'école. Les choses, certes, sont difficiles à organiser, faute de locaux adéquats, notamment en milieu urbain. La suractivité est la conséquence de cette difficulté. Beaucoup d'écoles sont déjà utilisées au maximum. La réforme aurait pu être l'occasion de créer une vraie formation diplômante de l'encadrement périscolaire. Cela aurait évité bien des problèmes qui nous sont signalés aujourd'hui. Pour avoir des temps d'activité péri-éducatifs (TAP) de qualité, il faut des animateurs formés.