Rappelant que la formation professionnelle mobilise 27 milliards d'euros, soit presqu'autant que le budget de la défense nationale, M. Serge Dassault a souhaité que cet argent serve prioritairement à ceux qui n'ont encore jamais eu d'emploi et qui sont mis à l'écart du système scolaire. Il a jugé nécessaire que les entreprises forment leurs salariés bien avant qu'interviennent des décisions de fermeture de sites, afin que chacun retrouve plus facilement un emploi.
A son tour, M. Alain Gournac a protesté contre le délai insuffisant laissé au Sénat pour examiner un projet de loi extrêmement important dans un contexte de crise économique ayant des conséquences très lourdes pour l'emploi. Il a plaidé pour une revalorisation, notamment au sein de l'éducation nationale, de l'image des métiers qui mettent en valeur l'intelligence de la main et qui sont aujourd'hui trop souvent considérés comme réservés à ceux qui ont échoué à l'école. La formation professionnelle doit permettre d'orienter les futurs salariés vers les secteurs qui vont offrir dans l'avenir des débouchés, par exemple les services d'aide à la personne.