Nous avions effectivement constitué un collectif regroupant une cinquantaine d'entités diverses : industriels, représentants du monde de l'éducation, association de parents d'élèves... Cette initiative avait pour point de départ le constat que la France est en train de manquer le virage du numérique car la population comprend mal cette révolution numérique, elle n'en maîtrise pas les usages et est insuffisamment armée pour être un acteur investi dans le numérique. Nous avions donc l'espoir qu'une prise de position au plus haut niveau donne de la visibilité à cette action.
Nous avons donc constitué un dossier, entrepris les démarches nécessaires, mais la proposition n'a finalement pas été retenue. Pourtant le problème reste entier. C'est pourquoi le collectif a décidé de se maintenir et de se concentrer sur des actions à déterminer.
Il n'en reste pas moins le sentiment d'une occasion manquée de faire passer un message de mobilisation indispensable, au moment même où outre-Atlantique le Président Obama affirme que chaque Américain devrait faire une heure de code par jour.