Le Gouvernement est également défavorable à cet amendement.
L’accompagnement des enfants handicapés, non seulement durant le temps scolaire mais aussi dans leur vie quotidienne, à la maison et dans les loisirs, est un sujet qui nous tient à cœur. Nous avons eu une trentaine de réunions avec les associations sur ce sujet. Madame la sénatrice, nous ne disposons pas encore des chiffres pour la rentrée de 2010, mais, lors de la rentrée de 2009, 190 000 enfants handicapés ont été scolarisés en milieu ordinaire, soit 30 % de plus qu’en 2004.
Notre objectif est de renforcer la qualité de l’accompagnement en assurant la continuité de celui-ci dans le temps et dans l’espace, tout en préservant la répartition actuelle de la charge du financement. Nous voulons que cet accompagnement soit dispensé par des professionnels formés, auxquels soient offertes de réelles perspectives de carrière.
À ce titre, Luc Chatel et moi-même avons signé, dès la rentrée, une première convention, approuvée par l’UNAPEI, l’Union nationale des associations de parents d’enfants inadaptés, avec la Ligue de l’enseignement, la Fédération nationale d’associations au service des élèves présentant une situation de handicap, la Fédération générale des pupilles de l’enseignement public et Autisme France. Elle vise à permettre la poursuite du recrutement, par ces associations, des auxiliaires de vie scolaire dont le contrat ne pouvait pas être renouvelé par le ministère de l’éducation nationale.
Pour renforcer ce dispositif d’accompagnement de l’enfant dans le temps, afin d’éviter toute rupture entre l’école et la maison, nous avons signé une seconde convention avec les associations d’aide à domicile. Les parents sont très sensibles à la continuité de l’accompagnement de leurs enfants.
Le Gouvernement a ainsi démontré toute l’attention qu’il porte à l’amélioration des dispositifs d’accompagnement des enfants et de leurs familles.