J'étais moi-même enseignant en classe préparatoire aux grandes écoles et je connais donc bien leurs problématiques. On parle beaucoup, dans cette crise sanitaire que nous traversons, du mal-être des étudiants. On nous expliquait ce matin que certains étudiants de licence n'auront jamais connu une vie normale dans les universités. Il en sera de même pour ceux qui intégreront les grandes écoles l'année prochaine.
On évoque aussi souvent le cumul études -petits boulots. Il n'est d'ailleurs pas rare d'accueillir 30 % à 40 % de boursiers au sein d'une cohorte d'étudiants en classe préparatoire. On parle un peu moins de ceux qui tentent de s'insérer dans le milieu professionnel. Les grandes écoles sont généralement pourvues d'une organisation assez structurée pour aider les étudiants à intégrer le monde du travail. Avez-vous pris des mesures au niveau de la CGE pour renforcer ces structures d'aide au premier emploi pour les étudiants qui ont vécu une dernière année de scolarité très perturbée et qui sont sur le marché du travail depuis septembre, avec des espoirs parfois déçus ? Les grandes écoles constituent en temps normal des tremplins privilégiés pour les étudiants, ce qui n'est pas le cas actuellement pour tous les étudiants qui en sortent. Les grandes écoles ont-elles mis en place un soutien particulier en direction de ces étudiants ?