Vous parliez du réseau des anciens élèves, précisant que le lien perdurait au-delà de la scolarité en grande école. Il me revient en mémoire le « knowledge management », un type de management fondé sur le partage des connaissances et des expériences. Utilisé dans certaines entreprises, il s'est révélé extrêmement efficace. Avez-vous envisagé de vous en inspirer pour capitaliser sur les aspects positifs qui pourraient être nés de cette crise, par exemple en termes de ressentis ou d'initiatives des étudiants et des enseignants, afin de créer une sorte de recueil de précédents sur lequel on pourrait s'appuyer dans l'éventualité d'une nouvelle crise ?
J'aurais également souhaité que vous reveniez sur l'accueil des étudiants en situation de handicap. Comment serait-il possible de l'améliorer ?
À l'heure des réseaux sociaux et de l'importance des échanges entre les étudiants, je m'interroge sur la porosité du sentiment d'inquiétude. Je m'explique : certains étudiants plus privilégiés, parce que physiquement plus proches de leur famille, moins confrontés à des problèmes financiers pour se loger ou se nourrir, s'inquiètent aussi du sort de ceux qui sont confrontés à des conditions de vie plus précaires. Pouvons-nous parler d'une inquiétude généralisée de la communauté étudiante ?