Nous souhaitions également évoquer l'accompagnement de nos étudiants. Des personnels de l'Éducation nationale sont affectés à cette tâche. Leur mission première concerne cependant les élèves du second degré, et pas toujours les étudiants de classe préparatoire, ce qui pose des difficultés, surtout en période de crise. De nombreux étudiants ont besoin de l'écoute des services sociaux ou des services de santé de nos lycées, qui n'ont pas forcément les capacités pour répondre à cette demande, compte tenu du statut particulier des élèves de classes préparatoires. En effet, ce sont des étudiants, mais accueillis dans des établissements du second degré : cette particularité rend leur prise en charge compliquée. Pour nous, c'est l'un des fils rouges de la situation actuelle.
Je voudrais insister sur le fait que cette crise a fragilisé aussi un certain nombre de nos élèves de première année qui sont arrivés avec des situations scolaires très diverses, liées au premier confinement. Nous avons remarqué une certaine hétérogénéité, avec des élèves issus de terminale qui n'avaient pas forcément la même maîtrise des compétences à l'entrée en classe préparatoire, ce qui a pu les placer en difficulté. J'aurais l'occasion de revenir sur les mesures prises ultérieurement.