Sur l'accompagnement, au-delà des aspects psychologiques, nous souhaitions évoquer les moyens mis en oeuvre par les rectorats. Des heures supplémentaires ont pu être dédiées en début d'année à de la remise à niveau. Après la période très particulière du confinement l'an dernier, tous les anciens élèves de terminale avaient besoin de ce dispositif. Il faut donc souligner les moyens importants mis à disposition des lycéens des classes préparatoires par les rectorats afin d'organiser, de la rentrée jusqu'au mois de novembre, des remises à niveau pour les élèves qui en avaient besoin.
Quant aux leviers dont nous disposons, nous avons insisté sur les actions un peu inégales qui ont pu être déployées selon les lycées. Si nous pouvons mettre en place ces dispositifs dans les grandes prépas, c'est parce que nous en avons les moyens financiers. Pour renforcer ces moyens, nous demandons depuis longtemps une rétrocession des frais universitaires. Comme vous le savez, tous les étudiants des classes préparatoires aux grandes écoles paient des frais d'inscription dans les universités et des frais de participation à la vie universitaire, alors qu'ils ne bénéficient pas de tous les services qu'offre l'université. Leur emploi du temps est trop dense et les plateaux universitaires sont parfois éloignés. Ils versent en moyenne 250 à 300 euros tous les ans à l'université et rien n'est rétrocédé aux lycées. Or si une petite partie de cette somme revenait aux lycées qui les accueillent, tous auraient les moyens d'assurer un meilleur accompagnement des étudiants de classe préparatoire.