La problématique du logement est absolument fondamentale. Vous partagez avec certaines universités le fait que le lieu de résidence n'est pas nécessairement le lieu d'étude. Or autant la vie étudiante hors campus est parfaitement identifiée par les élus locaux, autant l'habitat de l'étudiant en classe préparatoire ne l'est pas. J'habite Bourg-la-Reine et je suis confronté en tant qu'élu à l'énorme difficulté des parents et des étudiants pour trouver un hébergement au sein d'un marché de l'immobilier très tendu et dans des temps qui ne permettent pas de faire jouer une véritable concurrence. Vos étudiants ont besoin d'être logés rapidement, dans des conditions satisfaisantes. Or cette problématique n'est absolument pas intégrée par les élus. Elle n'est pas non plus portée par le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche et elle l'est peu par les régions qui exercent la tutelle sur les lycées.
Quel est l'intérêt du Centre régional des oeuvres universitaires et scolaires de Paris (Crous) pour les problématiques que vous portez ? Dans la construction de logements étudiants, les plans du Crous intègrent-ils aujourd'hui la capacité qu'ont certains lycées à recruter dans une aire nationale, voire internationale ? J'ai le sentiment que par votre situation hybride, le fait que certaines de vos classes préparatoires aient une aire de recrutement extrêmement vaste n'est pas pris en compte.
S'agissant de l'accès à la cantine durant cette période, vous avez été exclu du dispositif du repas à un euro, puisque la restauration dans les lycées est prise en charge par la région selon des modalités tout à fait différentes. Nous sentons bien que votre statut hybride vous a empêchés de bénéficier d'un certain nombre d'aides mises en place par le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche.