La problématique du logement est évidente. En Ile-de-France, tout comme à Bordeaux par exemple, il est extrêmement compliqué de se loger dans des conditions abordables à proximité des lycées, qui sont souvent situés en centre-ville. Dans une « prépa » de taille nationale, nos étudiants viennent de partout et ne peuvent pas forcément rentrer chez eux tous les week-ends. Ils sont donc obligés de s'installer de façon confortable et durable.
Je ne pense pas que lorsque le Crous lance un plan de construction de logements étudiants, il intègre les élèves de classes préparatoires. Tout dépend du taux de pression du parc immobilier À Bordeaux - académie où j'ai exercé -, le Crous était submergé. Le logement étant trop cher dans le secteur privé, tous les étudiants s'orientaient vers les logements sociaux étudiants et les prépas n'avaient presque aucune place. À Dijon, la situation est un peu plus simple. Nous travaillons en bonne intelligence et nous arrivons à trouver des logements pour certains de nos étudiants dans les résidences du Crous. Selon la situation du plateau universitaire, cette solution peut intégrer aussi un peu de transport.
Nous souhaitons tous que nos étudiants soient comptabilisés pour le logement et pour l'ensemble des problématiques.