Nous observons un vrai intérêt dans nos écoles, et au-delà, pour les prêts garantis. La garantie pose souvent problème pour les étudiants. Le fait que l'État apporte son soutien est donc très important.
Entre 3 000 et 4 000 étudiants avaient été aidés en 2019. Nous sommes passés à 11 000 en 2020 avec le doublement de l'enveloppe. Nous saluons le fait que le plan de relance prévoie la mobilisation de 32 millions d'euros sur deux ans pour cette enveloppe de prêts garantis par l'État via la BPI. Néanmoins, en 2022, nous reviendrions au rythme de croisière des années précédentes, passant de 20 à 4 millions d'euros.
Ces 20 millions d'euros permettraient de toucher 68 000 étudiants. Il s'agit certes d'un effort pour l'État, mais l'effet de levier est tel qu'il est vraiment intéressant pour les étudiants. Nous pensons donc qu'il faudrait pérenniser ce système au-delà du plan de relance. Nous proposons une mobilisation un peu plus importante, autour de 100 millions d'euros de garantie pour atteindre un volume plus élevé de prêts et permettre aux étudiants de s'émanciper et de gagner en autonomie financière.