Vous pourrez obtenir une réponse beaucoup plus précise que la mienne auprès de mes collègues de la sous-direction du droit de la mer, qui sont en charge de ce sujet. Je crois que ce partenariat n'est plus tout à fait d'actualité mais je n'ai pas de réponse précise à votre question.
L'Ifremer considère que l'entretien de ce permis, notamment du permis nodules, est très onéreux, notamment la contribution annuelle de douze mille dollars. L'Ifremer ne voulait pas payer cette contribution et nous avons eu beaucoup de mal au Quai d'Orsay, il y a cinq ans, à faire admettre qu'il fallait renouveler ce contrat. Ce contrat porte tout de-même sur une zone de deux cent cinquante mille kilomètres carrés dans le Pacifique-Centre, qui constitue un enjeu stratégique. Fort heureusement, nous avons réussi à obtenir un montage financier pour pouvoir continuer à payer ce contrat. Un partenariat permettrait d'alléger la charge financière qui pèse sur l'Ifremer. C'est la raison pour laquelle nous avons cherché un partenaire industriel qui accepterait de continuer l'exploration et d'en supporter les coûts financiers. Je ne dispose pas d'informations précises sur l'état de la négociation et vous invite donc à poser la question à ma collègue sous-directrice du droit de la mer.