D'autres lieux d'enfermement existent. Ainsi, les jeunes filles vont souvent échapper aux lieux de l'enfermement classique de la justice des mineurs pour être hospitalisées dans des unités psychiatriques. Ces jeunes femmes sont alors considérées comme hystériques et dirigées vers ce lieu d'enfermement sine die qu'est l'hôpital.
Pour répondre à la question sur l'internat, je dirais que le placement dans une institution ouverte et bienveillante, donc collective, ne permet pas, à lui seul, de répondre aux difficultés des enfants, qui sont multiples. Encore faut-il mettre en oeuvre toute une infrastructure qui permette à l'enfant de prendre la parole et de réfléchir avec sa famille.