La mise en cartes des données de criminalité a été effectuée notamment aux Etats-Unis, - le crime mapping -, qui corrèle délinquance et localisation géographique. En pratique, les citoyens adoptent un niveau de zoom dans la carte qui correspond à leur sentiment d'insécurité, ce qui ne fait que le confirmer. Il est donc important que la puissance publique suive les lectures qui sont faites des données qu'elle met en ligne et contribue activement à leur interprétation, même si elle ne doit pas en avoir le monopole. Les administrations pourront ainsi progresser dans leur compréhension des attentes du public. Elles ont en effet un devoir d'information et de formation des citoyens pour ne pas servir des objectifs dommageables à la cohésion sociale.