Cette question ne relève pas de ma compétence en tant qu'ambassadeur, mais je voudrais tout de même rappeler que la France possède le deuxième domaine maritime du monde et qu'elle est la première à en avoir classé 30 % en aires marines protégées. N'écoutons pas trop les leçons de vertu, qui viennent souvent du monde anglo-saxon, et ne nous mettons pas en permanence de la cendre sur la tête !
Lorsque le Costa Rica et la France ont lancé une coalition en faveur de cet objectif, la date était 2030... Nous y sommes en 2022 ! La France montre l'exemple. Que les autres États fassent pareil ! On pourra juger ensuite du niveau de protection.
J'ajoute que nous parlons de zones où vivent, la plupart du temps, des êtres humains, où sont installées depuis longtemps des communautés de pêcheurs. Ma famille est d'origine mauricienne et je suis persuadé que nous devons préserver ces cultures. La protection de ces zones doit être maximale, mais elle ne doit pas empêcher les activités humaines, quand elles se justifient ou s'expliquent.
Il est vrai que la France atteint l'objectif de 30 % grâce aux Terres australes et antarctiques (TAAF), une zone relativement facile à classer comme aire marine protégée, puisqu'il n'y a pas d'habitants, mais ailleurs il y a aussi des succès substantiels très intéressants - je pense notamment à tout le travail réalisé en la matière par la Polynésie française.