Les maires, notamment ruraux, ont été, dès le départ, placés devant une nouvelle difficulté, alors qu'ils en ont déjà un certain nombre à résoudre. Il existe bel et bien un problème d'information, mais il touche toute la société. Combien de temps notre pays consacre-t-il au devenir de nos enfants, à leur façon d'apprendre ? La formation des enseignants ne consacre que trois heures aux rythmes de l'enfant. C'est un peu maigre ! Je crois que nous avons là beaucoup à faire...
Certains prétendent que l'intercommunalité apporte un plus. C'est peut-être vrai pour des établissements publics locaux d'éducation (EPLE), chers à M. de Robien, mais pas lorsqu'il s'agit de six, sept, ou huit écoles, distantes de 10 à 15 kilomètres ! Notre école communale était plus facile à mettre en place, et c'est pourquoi nous nous y sommes engouffrés. C'est aussi un volant très fort.
Ma commune a la chance d'être une commune cible. Cette fraction cible, il faut d'ailleurs le relever, augmente d'année en année, à l'inverse des autres dotations. On aide donc un peu plus les communes les plus pauvres, il faut le souligner. C'est une très bonne chose. Cela reste minime, la dotation totale de l'Etat pour 600 habitants représentant, dans ma commune, 60 000 euros, alors que la fraction cible est de 3 000 euros. Ce n'est toutefois pas inintéressant...