Monsieur Spilmann, quelle a été votre motivation pour mettre en place le périscolaire existant ? Quelle est par ailleurs votre motivation pour accompagner la refondation de l'école et les nouveaux rythmes scolaires ?
Je tiens d'autre part à faire remarquer à M. Berberian, s'agissant de ce qu'il estime être un « flop » pour la réforme, malgré la carotte employée, qu'il oublie la facilité d'un report possible en 2014 offert par le Président de la République. Beaucoup de communes, qui ont considéré que reporter la difficulté serait plus simple, s'y sont engouffrées. Aujourd'hui, 80 % de ces communes doivent mettre la réforme en place en 2014, avec les difficultés que vous exposez, et un calendrier électoral qui vient percuter cette mise en oeuvre. Elles n'ont donc pas beaucoup plus de temps que celles qui se sont lancées en 2013 ! C'est le choix qu'a fait ma commune, et je tiens à dire que c'est une opération extrêmement fructueuse pour rapprocher les points de vue, créer du lien social, permettre une coproduction de l'éducation utile à chacun. Ne pensez-vous pas que la paix sociale et la réussite d'une ville contribuent également à la fierté des contribuables qui n'ont pas d'enfants à l'école ?