Les élus ruraux ont compris l'intérêt d'investir dans le domaine culturel. Ce n'est pas une question de coût. Lorsqu'on doit changer un tracteur tondeuse de 25 000 euros, on ne se pose pas la question : on investit. Or, lorsqu'il s'agit de dépenser autant pour la culture, on se pose la question ! Nous sommes convaincus de cette obligation.
Pour certains enfants, l'école débute à 7 heures 15 et s'achève à 18 heures 15. Si leurs parents pouvaient ne les récupérer qu'à 19 heures, une fois leurs devoirs terminés, ils le feraient ! Face à cette sorte d'abandon, c'est une chance de pouvoir offrir autre chose aux enfants.
Avant d'engager la réforme et de transférer cette compétence aux communes, peut-être aurait-il été utile de se poser les bonnes questions, en récupérant du temps à l'école. Arrêtons de faire de la musique durant le temps scolaire - on peut en faire à l'extérieur - et travaillons les fondamentaux, certains enfants quittant le CM 2 sans savoir lire ni écrire ! Le souci d'organisation qui ne concerne pas que la maternelle ou le primaire. C'est une réflexion globale qu'il faut mettre en place. Je ne suis pas contre, et je pense que c'est le cas des autres élus ruraux...