Vous dites que Luc Chatel a ensuite repris le sujet, après y avoir énormément sensibilisé le public. Comment expliquez-vous une telle déperdition de connaissances ?
C'est, je pense, une des erreurs d'analyse du ministre, qui a cru qu'il existait un socle commun de connaissances, alors que les choses étaient extrêmement fragiles et que rien, pratiquement, ne demeurait de ce travail en profondeur. Si l'on comprend bien les résistances, comment expliquer que les choses puissent disparaître aussi vite ?
Par ailleurs, vous dites qu'il faut faire un sort particulier à l'école maternelle. Pensez-vous qu'on aurait dû demeurer à une semaine de quatre jours pour la maternelle, avec tout ce que cela comporte de difficultés et de risques de désorganisation pour le périscolaire ?
Enfin, selon vous, le dispositif d'évaluation des rythmes scolaires doit-il être mené localement par un comité de pilotage, une personne extérieure, ou par l'éducation nationale ?