L'accord auquel nous sommes parvenus sur la facilité de reprise et de résilience est très important et révèle une grande volonté d'avancer de la part de l'Union européenne. L'accord permettra de donner une impulsion importante à nos économies, de les verdir et de les numériser. Mais nous ne pouvons tabler sur le plan de relance et sur cette facilité qu'à condition de pouvoir commencer à engager les fonds rapidement. L'Union européenne fait preuve de réactivité.
Les premiers projets sont déjà sur la table : la réponse à cette crise sera forte. C'est une grande différence par rapport aux crises précédentes. Les projets lancés par la France et l'Allemagne sont des projets d'intérêt commun, par exemple dans le domaine de la numérisation et de l'hydrogène, mais les autres pays membres de l'Union peuvent participer.
L'argent du plan de relance est lié à l'État de droit : les fonds qui sont alloués depuis le 1er janvier doivent être orientés vers des pays qui respectent l'État de droit. Sinon, la Commission peut proposer d'interrompre le versement de l'argent du plan de relance. La Commission a élaboré une procédure, mais ne l'a pas encore appliquée. Nous pensons que la base même de la coopération sur les sujets techniques est le respect de l'État de droit.