Intervention de Anne Carayon

Mission commune d'information sur les rythmes scolaires — Réunion du 29 janvier 2014 : 1ère réunion
Audition de responsables d'associations d'éducation populaire

Anne Carayon, secrétaire générale de Jeunesse au plein air :

Notre association partage la même philosophie que celle du CAPE et milite, de longue date, pour l'égal accès des enfants à des activités lors du temps extra-scolaire, qui d'ailleurs présente de fortes inégalités. 20 % des enfants âgés de 5 à 12 ans fréquentent les centres de loisirs. C'est pourquoi Jeunesse au plein air considère les projets éducatifs de territoires comme une avancée qui permet d'inscrire le temps périscolaire comme un temps propre à l'enfant. L'apprentissage de la mobilité géographique est, à cet égard, important et notre association oeuvre en sa faveur, dans un contexte où trois millions d'enfants ne partent jamais en vacances. J'aborderai un certain nombre de points.

Les municipalités nous paraissent essentielles pour l'organisation du temps périscolaire et celles qui avaient déjà, dans les projets éducatifs locaux (PEL), reconnu comme priorité ce temps spécifique proposent des projets éducatifs de territoires de qualité.

S'agissant de la formation des animateurs, celle-ci ne saurait se limiter au BAFA. D'ailleurs, se pose la question de la portée de la dérogation au taux d'encadrement pour le temps périscolaire ou extrascolaire qui avait déjà été soulevée en son temps par le rapport Ménard.

Un point positif est l'accueil et l'intégration des enfants en situation de handicap dans le temps péri et extra-scolaire qui profite également de la complémentarité entre l'école et les loisirs et conduit au changement du regard des autres enfants sur le handicap.

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