L'USEP soutient la cohérence de ce projet, en évitant toutefois qu'elle n'entraîne une sorte de « co-errance » des acteurs, notamment mobilisés pour l'organisation des activités péri-scolaires, si ceux-ci ne disposent pas d'un espace cohérent. L'intérêt de l'enfant doit ainsi être préservé et il importe d'assurer la convergence des acteurs à partir de l'école, qui reste le premier lieu de l'égalité républicaine, où les activités physiques et sportives sont proposées aux enfants sans distinction aucune. Il convient, en ce sens, de définir l'espace éducatif de chaque enfant.
Les ressources ne sont pas partout les mêmes, mais il nous faut pourtant trouver cette cohérence au nom de ces principes républicains.
C'est la raison pour laquelle, à la suite d'une convention signée le 18 septembre dernier, nous avons défini un parcours sportif de l'enfant, avec une entrée, que nous concevons comme originale, celle de l'éducation physique et sportive à l'école. Celle-ci est destinée aux acteurs que sont les clubs sportifs, les collectivités territoriales, les familles et, dans un espace beaucoup plus large, ce qui relève du spectacle sportif : un certain nombre d'enfants de notre pays y ayant fort heureusement accès !
Dans un espace se voulant éducatif, le spectacle sportif auquel nous participons doit être efficient. Nous constatons tous un certain nombre de dérives. Ces espaces créés par la loi sur la refondation de l'école et les rythmes scolaires permettent une ouverture sur des activités physiques et sportives diversifiées, le spectacle sportif en fait donc partie pour les citoyens éclairés !
J'insiste : le point de départ pour regrouper tous les enfants doit être l'éducation physique et sportive. Dans le cadre des programmes à venir, il nous semblerait inopportun que l'éducation physique et sportive n'occupe pas a minima la même position qu'aujourd'hui ; nous aimerions même qu'elle gagne encore quelques places, car elle nous semble porteuse d'avenir pour chaque enfant de ce pays !