Les trois représentants du GDID ici présents sont tous directeurs d'école. Pour ma part, je suis directeur dans un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) constitué de deux communes, Pérignat-sur-Allier et Saint-Bonnet-les-Allier, comptant respectivement 1 500 et 400 habitants, et constitué de cinq classes d'école élémentaire et trois classes de maternelle. La réforme a exigé beaucoup de temps, d'énergie et d'investissement et a mis en exergue le rôle central du directeur d'école. Une réflexion s'est engagée au sein de l'équipe enseignante dès la publication du décret, ce qui a permis la mise en oeuvre des nouveaux rythmes à partir de la rentrée 2013. Le projet a fait l'objet d'un suivi tout au long des conseils d'école de l'année et a donné à un conseil d'école extraordinaire, ce qui a permis d'associer l'ensemble des acteurs locaux. La vraie concertation qui s'est ainsi engagée représente un cas d'espèce idéal où il a été possible de répondre aux interrogations des associations. Mais je comprends également les difficultés qu'ont pu ressentir certains collègues qui, s'étant pareillement investis, ont formulé des propositions qui n'ont pas reçu d'écho.