Une des trois agences a présenté ses critères et les pondérations qu'elle utilise. Pour elle, les critères stricts de finances publiques - niveau d'endettement, soldes structurels et soldes stabilisants - participent au quart de la note. Pour la Cour des comptes, c'est davantage.
Pour cette même agence, les facteurs institutionnels - politique, économique, gouvernance - représentent un tiers de la note. Pour la Cour, ces critères ne jouent quasiment pas, surtout s'agissant de la politique.
Les critères financiers - poids de la monnaie du pays, profondeur du marché financier - représentent 20 % de la note alors que nous nous y intéressons beaucoup moins. Les indicateurs macroéconomiques classiques, comme la croissance potentielle et l'inflation, représentent pour cette agence 11 % et nous y accordons une importance égale. Enfin, les critères liés à la situation extérieure du pays - déficit des paiements courants, avoirs en devises - représentent 11 %. Les rapports de la Cour traitent de ce sujet de plus en plus, mais elle n'y accorde sans doute pas encore autant d'importance que les agences.