Intervention de Bernard Monot

Commission des affaires européennes — Réunion du 19 décembre 2018 à 17h12
Institutions européennes — Réunion conjointe avec la commission des affaires européennes de l'assemblée nationale et des membres français du parlement européen : bilan de la 8e législature du parlement européen

Bernard Monot, membre du Parlement européen :

Je me souviens qu'en 1992, le traité de Maastricht nous promettait emplois, prospérité et bonheur. Aujourd'hui, nous avons exactement l'inverse : une Union de la crise économique, du chômage, des lobbies, de la dette, complètement soumise au totalitarisme financier. Pour l'élite qui incarne cette Europe, l'immigration est vue comme une solution au problème d'emplois. La Chancelière Angela Merkel a ainsi autorisé plus d'un million de migrants à entrer en Allemagne en 2015 afin qu'ils travaillent pour un salaire de misère.

S'agissant du Pacte de Marrakech, il est le dernier avatar du plan de l'ONU visant à remplacer les populations vieillissantes de nos pays.

Il faut saluer les quelques améliorations intervenues en matière de coopération fiscale. Toutefois, le problème n'est pas réglé à la racine, qui est celle d'un modèle néolibéral qui favorise une hémorragie fiscale qui coûte à notre pays 100 milliards d'euros par an.

Enfin, l'Union bancaire, telle qu'elle est mise actuellement en oeuvre, m'inquiète, en ce qu'elle pourrait favoriser une captation de l'épargne des Français au bénéfice du système bancaire en faillite.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion