Ce que nous avons perçu, c'est la longueur et la lourdeur des procédures administratives dans ce pays doté d'un grand nombre de fonctionnaires, particulièrement bien rémunérés. Une grande partie de la dette roumaine tient à ces charges de fonctionnement considérables. Concernant la lutte contre la corruption, notre Ambassadrice nous a indiqué que la France tenait à éviter la posture de donneur de leçons et proposait son assistance à la Roumanie.
Je conclurai par une anecdote qui a fini de nous faire sentir que nous nous trouvions au coeur de l'Europe : au pied du phare de Sulina, se trouve une plaque commémorant la Commission européenne du Danube, organisation intergouvernementale instituée en 1856 pour améliorer la navigabilité dans les bouches du Danube. Cette première Commission européenne réunissait sept États : Grande-Bretagne, France, Royaume de Prusse, Empire d'Autriche, Empire russe, Royaume de Sardaigne et Empire ottoman. Nos hôtes roumains se plaisent à y voir l'ancêtre de l'actuelle Commission européenne.
La réunion est close à 10 heures.