Merci. Vous avez fait les mêmes constats que nous sur les faiblesses des agences de notation : je me sens presque inutile...
Il est assez rare qu'une institution financière se mue en organisation de bienfaisance ! Les agences de notation ont été incapables d'anticiper les catastrophes financières, puis économiques, que nous avons connues. Or dans le même temps, elles sont devenues un passage obligé. Intellectuellement, c'est un paradoxe monstrueux ! Votre objectif me semble sain, mais je m'étonne du choix d'une organisation non lucrative...
Vous dites vouloir un ensemble spécifiquement européen, mais la finance ne connaît pas les frontières. Ne faudrait-il pas plutôt une sorte de juge de paix, avec la participation de toutes les puissances financières mondiales ? N'être qu'européen ne serait-il pas un point faible ? La fondation Bertelsmann vise, pour sa part, une dimension internationale. Quels sont les points qui différencient les deux projets ? Est-il souhaitable de créer deux organisations aussi proches l'une de l'autre ? N'y a-t-il pas là un risque d'affaiblissement ?