Nos détracteurs disent parfois que notre méthode n'est pas du rating, c'est-à-dire de la notation, mais du scoring, quasi-automatique. Nous proposons une nouvelle méthode qui devra aussi comprendre des éléments de qualité par le développement de modèles mathématiques sur les anticipations, qui ont gravement fauté ces dernières années. Ce ne sera pas purement automatique.
S'agissant des changements au niveau européen, nous sommes en contact avec Michel Barnier et son équipe, et Markus Krall a été auditionné à plusieurs reprises par le Parlement européen, qui s'intéresse grandement au sujet.
Quant à la BCE, elle n'est pas du tout opposée au principe d'une nouvelle agence, mais s'est montrée très réservée quant à sa propre implication dans un tel dispositif : d'abord parce que ce n'est pas son coeur de métier, ensuite car il y aurait un risque éventuel de conflit d'intérêt car la BCE achète des titres de dette.