J'étais récemment sur le Maroni. Les instituteurs, en Guyane, sont incroyables. Les enfants font sept ou huit heures de pirogue pour aller à l'internat. Un enfant, qui devenir instituteur, ne voulait pas se séparer de ses parents pour aller au collège. L'instituteur a proposé à ce petit Camus amérindien de l'héberger. Les difficultés s'effacent devant la solidarité.