Il est vrai que l'acceptation des candidatures de l'Ukraine et de la Moldavie a changé la donne dans les Balkans. Nous devons transformer l'essai en redonnant du dynamisme à toutes les candidatures. C'est indispensable, par exemple, si nous voulons instaurer une taxe carbone efficace aux frontières - et prévenir une certaine fatigue des populations concernées. Cela dit, l'adhésion de la Bosnie dans les conditions actuelles serait une négation de l'esprit de l'UE. Ceux qui connaissent bien ce pays nous poussent à accepter sa candidature, au motif que cela lui donnera la force d'évoluer. Je l'espère ! Sinon, nous ne pourrons pas dire oui à l'adhésion le moment venu... Et vous savez à quel point je m'engage en faveur des élargissements.
Je crois d'ailleurs qu'il serait temps de fixer une perspective en termes de dates, à la fois pour les candidats et pour nous-mêmes. Cessons de dire qu'il faut approfondir avant d'élargir et donnons-nous un délai de cinq à dix ans pour nous préparer ! Nous ne pouvons pas continuer à lancer des procédures sans savoir combien de temps elles dureront.