D’abord, il nous a dit que la majorité du pays, celle qui s’oppose à sa réforme, serait dans le déni de la réalité et dans l’ignorance – et que lui seul nous conduirait vers la lumière. C’est une insulte à l’intelligence des Français.
Il nous a dit que les manifestants seraient noyautés par des factieux. Il est allé jusqu’à les comparer aux suprémacistes de Brasilia ou du Capitole. C’est encore une insulte.
Il nous a dit que les syndicats auraient refusé de négocier. C’est un mensonge, a déjà répondu Laurent Berger.
Il nous a dit que nous n’aurions fait comme contre-proposition que l’augmentation des déficits, alors qu’aucun de nos amendements n’a été retenu ni examiné, pas même ceux qui portaient sur l’augmentation des cotisations patronales. Encore un mensonge, donc.