Madame la sénatrice Préville, en matière énergétique, le Président de la République a un objectif ambitieux : faire de la France le premier grand pays à sortir des énergies fossiles et à reprendre en main son destin énergétique.
C’est dans ce contexte que le Gouvernement travaille à un programme nucléaire de six nouveaux EPR 2 et à la mise à l’étude de huit réacteurs supplémentaires.
C’est un projet pour notre indépendance énergétique ; c’est un projet pour la planète ; c’est un projet qui doit aussi nous permettre de reprendre le fil de la plus grande aventure industrielle française depuis les années 1970.
Le conseil de politique nucléaire du 3 février dernier, qui s’est tenu sous l’égide du Président de la République et de la Première ministre, a mis à jour la feuille de route pour mobiliser tous les maillons de notre filière nucléaire.
C’est dans ce contexte que le Gouvernement a décidé le renforcement – le renforcement ! – de notre sûreté nucléaire en avançant sur le rapprochement de l’ASN et de l’IRSN.
De quoi s’agit-il ? Très simplement, il est proposé d’élargir les missions de l’Autorité de sûreté nucléaire, en s’inspirant des modèles éprouvés des autorités de sûreté du Canada ou encore des États-Unis, en rapprochant la décision et le contrôle des missions d’expertise et de recherche.