Vous avez parlé de la problématique des logements vacants pendant la période estivale. Nous ne devons pas connaître les mêmes campus : à Bordeaux, il y a huit étudiants pour un logement. L'été, les étudiants ont peur de laisser leur logement, et il y a donc peu de roulement. Cela pose d'ailleurs de graves problèmes de rénovation de ces logements, puisque les temps d'intervention sont réduits. Et dès que l'on enlève des logements du parc, cela signifie que des étudiants ne seront pas accueillis. Je suis allée visiter des logements en mauvais état. Le Crous assure les travaux courants mais, pour beaucoup, ces logements sont la propriété des bailleurs sociaux, qui ont beaucoup de mal à faire les gros travaux.
Vous nous annoncez un rapport spécifique sur le logement étudiant. Je m'en réjouis, et j'espère que vous viendrez nous en présenter les conclusions. Ne faudrait-il pas prévoir une nouvelle forme d'aide en faveur des Crous ? L'intégration et la gestion directe par les universités sont une bonne chose, mais cela implique d'être propriétaire de ces logements.
Je poserai tout à l'heure au Gouvernement une question sur la santé mentale des jeunes. Vous n'avez pas évoqué l'accompagnement psychologique, qui est un paramètre fondamental à prendre en compte, tant la détresse psychologique des jeunes est grande.