Madame la Première ministre, en politique, il faut avoir des convictions et les affirmer, parfois contre vents et marées. Mais lorsque vous piétinez la démocratie sociale, lorsque vous humiliez le Parlement, lorsque vous risquez des drames par le choix de l’autoritarisme, c’est le signe qu’il ne faut pas s’entêter.
L’audace, en politique, c’est parfois de reconnaître que l’on a eu tort et renoncer. Notre pays a besoin de sortir de la crise sociale, politique et démocratique dans laquelle vous l’avez plongé. C’est le seul apaisement possible, et il doit venir de vous.
Nous vous proposons deux issues politiques : le retrait de la réforme ou le référendum d’initiative partagé (RIP). Madame la Première ministre, allez-vous enfin écouter et respecter la majorité du peuple français ?