Monsieur le ministre, vous engagez-vous ici, aujourd’hui, à adresser à l’ensemble des forces de l’ordre la lettre du 29 mai 1968 de Maurice Grimaud, alors préfet de police de Paris ? ( M. Philippe Pemezec s ’ exclame.)
Je vous en livre un extrait : « Nous n’avons pas le droit de passer sous silence les excès dans l’emploi de la force. Frapper un manifestant à terre, c’est se frapper soi-même en apparaissant sous un jour qui atteint toute la fonction policière. Vous devez faire une guerre impitoyable à tous ceux qui, par leurs actes inconsidérés, accréditeraient l’image déplaisante que l’on cherche à donner de nous. »