Je vous remercie, monsieur le ministre, de l’hommage que vous avez rendu aux pharmaciens d’officine, qui comptent en effet parmi les professionnels de santé en première ligne.
Vous avez cité le chiffre de 21 000 officines : cela représente une diminution de 4 000 officines en quelques années. Vous n’y êtes pour rien, certes, mais c’est un état de fait.
Il y a une contradiction entre ce qui motive la rédaction de ce décret, soit la volonté de répondre à quelques situations que vous avez exposées, et ses conséquences, qui conduiront à déstabiliser ce qui est aujourd’hui un exemple en matière d’aménagement du territoire.
Vous le savez, les officines de pharmacie représentent une véritable colonne vertébrale en matière d’accès aux soins et d’aménagement du territoire. Il ne faudrait pas que ce décret fragilise l’existant.
De nombreux Français vivent dans des déserts médicaux. Il devient urgent, monsieur le ministre, de ne pas y ajouter des déserts pharmaceutiques. En déstabilisant ce réseau, vous nuirez aux patients, …