Monsieur le sénateur Patrick Chaize, je vous remercie de votre question, qui me permet de saluer votre travail en tant que président de l’Observatoire national de la présence postale (ONPP).
Vous l’avez dit, voilà quelques semaines, l’État, l’AMF et La Poste ont signé le sixième contrat de présence postale territoriale, lequel tire les enseignements du précédent contrat, ainsi que du rapport que vous avez rédigé avec vos collègues Pierre Louault et Rémi Cardon.
Avec Bruno Le Maire, Gabriel Attal et Dominique Faure, j’ai veillé à ce que ce contrat mentionne cinq priorités, et d’abord le maintien de la présence territoriale de La Poste, dans un contexte de baisse très marquée de la fréquentation des bureaux de poste. Pour accompagner le déploiement du réseau France Services, sur lequel veille attentivement Stanislas Guerini, 17 000 points de contact seront donc maintenus sur notre territoire.
Sont également prévus le maintien d’une dotation de 174 millions d’euros, une plus grande accessibilité horaire des bureaux de poste, notamment le week-end et lors des événements locaux, le renforcement des actions de médiation sociale et numérique à destination des populations vulnérables, auquel je suis particulièrement attentif, et l’amélioration de la gouvernance des commissions départementales pour une meilleure utilisation du fonds de péréquation.
L’ensemble de ces actions, dont le financement est prévu par ce contrat de présence postale territoriale, bénéficieront prioritairement aux territoires ruraux, aux territoires de la politique de la ville, aux zones de montagne et aux territoires ultramarins.
Pour répondre à votre question, je rappelle que le Gouvernement s’est engagé à ce que ce soutien soit poursuivi, via une dotation qui sera discutée dans le cadre du projet de loi de finances pour 2024.
Vous le voyez, monsieur le sénateur, le Gouvernement, sous l’autorité de la Première ministre, est extrêmement vigilant, pour que La Poste puisse remplir dans les meilleures conditions sa mission de service public.