Intervention de Agnès Pannier-Runacher

Réunion du 22 mars 2023 à 15h00
Questions d'actualité au gouvernement — Rapport du groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat ii

Agnès Pannier-Runacher  :

Monsieur le sénateur Bargeton, je vous prie tout d’abord d’excuser l’absence de mon collègue Christophe Béchu, ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, qui, comme vous le savez, est fortement investi sur ce sujet et qui rencontrera dans les prochains jours António Guterres pour fixer un agenda sur l’eau qui soit particulièrement ambitieux, à l’échelle tant internationale que nationale.

Vous avez raison de mentionner également le rapport du Giec, qui confirme l’extrême urgence d’agir pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris en matière climatique. Pour notre part, nous sommes passés à l’action, comme nous y invite ce rapport, sous l’égide du Président de la République et de la Première ministre. Je rappelle ainsi que le premier quinquennat du Président de la République a permis de doubler le rythme de baisse de nos émissions de gaz à effet de serre. Nous continuerons d’agir.

Je ne reviens pas sur le vote très large sur ces travées de la loi relative à l’accélération de la production d’énergies renouvelables et, en première lecture, du projet de loi Nucléaire, qui sont autant d’éléments nous permettant d’agir pour notre planète et de lutter contre le réchauffement climatique.

La ressource en eau est un enjeu majeur en France. Nous devons collectivement, État comme collectivités locales, mieux anticiper la diminution de la ressource en eau, mieux préparer les sécheresses à venir. C’est tout l’objet du plan Eau que la Première ministre et Christophe Béchu présenteront très prochainement, qui est une brique importante de l’ensemble de la planification écologique voulue par le Président de la République.

Nous devons engager une réelle transition sur trois axes : la sobriété de nos usages – elle fera écho à la sobriété énergétique –, la garantie de l’accès à une eau potable de qualité et la restauration du grand cycle de l’eau.

Ce travail s’inscrit dans la continuité des Assises de l’eau et du Varenne agricole de l’eau et de l’adaptation au changement climatique. Il s’agit de concilier, à l’échelle des territoires, une moindre disponibilité de la ressource et des besoins accrus.

Les Français attendent de nous que nous agissions et, je peux vous le dire, le Gouvernement sera au rendez-vous !

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