Il nous a dit que les Français ne voudraient plus travailler et qu’il remettrait les bénéficiaires du RSA au travail. C’est une insulte.
À la crise démocratique qu’il a approfondie, à la crise politique qu’il a ouverte, il a répondu par la perspective de nouveaux débauchages, sans doute parmi les députés qui n’ont pas voté la motion de censure. C’est une indécence.
Il nous a dit vouloir taxer les entreprises qui rachètent leurs actions, sauver l’éducation, la santé et l’industrie, sans jamais préciser ni où, ni quand, ni comment.
Mais il n’a pas manqué de nous dire que la réforme des retraites serait appliquée sans délai.
Madame la Première ministre, de matinale en journal de 20 heures, ou de 13 heures, vous-même, le Président de la République et vos ministres ne faites qu’asséner les mêmes arguments d’autorité. La seule autocritique que vous nous concédez est celle d’une défaillance pédagogique.
Vous voulez apaiser le pays ? Je le crois sincèrement. Mais il n’y a qu’une solution : rendez aux Français les deux ans de vie que vous leur volez !