Madame la ministre, après la visite en Algérie du président Macron en août 2022, suivie de la visite de la Première ministre accompagnée de seize de ses ministres, après la visite de M. Darmanin en décembre 2022, qui nous a expliqué à son retour que tout allait bien et qui a supprimé la réduction de 50 % du nombre de visas délivrés aux Algériens par la France, il semble que nous ayons tout lâché. Mais pour quel résultat ?
Les délivrances de laissez-passer consulaires vers l’Algérie pour les personnes faisant l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) étaient déjà extrêmement faibles, inférieures à 1 %.
Après le rappel de son ambassadeur en France le 8 février 2023, l’Algérie a annoncé que ses dix-huit consulats présents sur notre territoire ne délivreraient sine die plus un seul laissez-passer consulaire et menacé de suspendre la délivrance des visas pour les Français souhaitant se rendre en Algérie.
Je t’aime moi, non plus !
Où en sommes-nous, madame la ministre, de la main tendue et de cette repentance incessante envers l’Algérie ? Où sont les résultats ?
La réforme de votre ministère, qui écarte des diplomates chevronnés, véritables négociateurs et bâtisseurs de ponts entre nos pays respectifs, commence à faire vaciller tout un édifice.
À quand des mesures fortes pour une France forte et respectée ?
Des mesures de rétorsion existent pourtant. Elles sont simples : suspendre la délivrance des visas aux Algériens souhaitant se rendre en France. Parallélisme des formes et égalité de traitement, ni plus ni moins !