Ces derniers jours, les prix à la pompe étaient toujours très élevés pour les automobilistes : le litre de gazole était à 1, 82 euro et le litre d’essence sans plomb à 1, 97 euro en moyenne.
Nul besoin d’être prix Nobel d’économie pour se rendre compte que lorsque le prix du baril est en hausse, les prix à la pompe augmentent très fortement, mais que lorsque le prix du baril baisse significativement, les prix à la pompe ne diminuent que très peu.
Monsieur le ministre, il est d’usage de faire des comparaisons avec nos voisins européens. Aussi, je me suis permis d’observer la situation dans quelques pays : en Allemagne, le sans plomb 95 est à 1, 76 euro et le gazole à 1, 73 euro ; en Belgique, ces prix sont respectivement de 1, 65 euro et de 1, 70 euro ; en Espagne, enfin, ils sont de 1, 62 euro pour le sans plomb 95 et de 1, 55 euro pour le gazole.
Comparaison n’est pas raison certes, mais comprenez que dans le contexte actuel de tensions économiques, sociales et maintenant politiques, nos concitoyens ont l’impression de ne pas payer le juste prix.
Nos concitoyens, c’est évident, ne réclament pas un nouveau chèque carburant ; ce qu’ils veulent, c’est une véritable baisse des prix à la pompe.
Monsieur le ministre, j’ai conscience que le prix des carburants est un mécanisme complexe. Il est temps cependant que les prix soient transparents et enfin cohérents avec les variations du prix du baril.
Ma question est donc la suivante : que compte faire le Gouvernement, à très court terme, pour que les prix à la pompe reflètent enfin de manière plus visible les cours du marché du pétrole ?