Monsieur le secrétaire d’État Hervé Berville, dimanche dernier, vous avez crânement proclamé avoir fait reculer Bruxelles sur l’interdiction du chalutage de fond dans les aires marines protégées.
Non, vous n’avez pas fait plier la Commission européenne : dès le départ, son plan d’action n’était pas contraignant. En affirmant aux pêcheurs que ce plan « condamnerait la pêche artisanale française », dès « demain », vous avez joué un jeu dangereux et aggravé un climat déjà électrique à l’encontre des défenseurs de l’environnement.