Madame la sénatrice, votre question porte sur plusieurs sujets.
Le premier concerne l'assistance en matière de violences faites aux femmes. Je vous confirme la nomination toute prochaine d'une déléguée interministérielle pour les droits des femmes et l'assistance familiale spécialisée outre-mer. Nous avons eu hier une réunion de travail sur ce sujet ; certains d'entre vous étaient présents. La personne qui sera nommée a été choisie, les financements sont prévus, il ne reste plus qu'à procéder à la nomination. Nous allons aussi travailler, avec mes collègues Charlotte Caubel et Isabelle Rome, à apporter des réponses aux violences familiales, à l'image de ce qui se fait à Wallis-et-Futuna ; c'est très important.
Vous nous interrogez aussi sur les effectifs de police. Ils sont en augmentation, même si des problèmes globaux demeurent : nous sommes en train d'y répondre, grâce à la loi d'orientation et de programmation du ministère de l'intérieur (Lopmi). Mon problème est de disposer de garde-côtes et de gendarmes supplémentaires à Saint-Barthélemy, notamment pour la gendarmerie aérienne de l'aéroport de ce territoire.
J'en viens à la question des magistrats. Saint-Barthélemy reçoit des audiences foraines du tribunal de Basse-Terre. La création d'un tribunal ressort directement de l'organisation de la justice. Pour l'instant, on s'en tient aux audiences foraines.
Au vu de la publication des mouvements annuels au sein de la magistrature, les effectifs du tribunal judiciaire de Basse-Terre seront au complet le 1er septembre prochain. Les manques de magistrats seront comblés grâce au lancement d'un appel à candidatures. Cela permettra de mieux servir Saint-Barthélemy. Ensuite, l'organisation locale de la justice dépend du président du tribunal de Basse-Terre, et non du Gouvernement.