Monsieur le sénateur, je vous remercie de vous être fait le porte-parole de M. Lagourgue.
Je me suis déjà exprimé sur les questions qu'il pose, ainsi que sur la question récurrente de la construction de prisons ; l'effort en la matière est considérable.
Pour ce qui est des citoyens défenseurs de Wallis-et-Futuna, la question est vieille comme ce territoire, si j'ose dire. On nous dit qu'il faudrait, pour la dépasser, créer un tribunal. La réponse, c'est du travail, encore du travail et des dotations budgétaires : ce qui me préoccupe le plus, c'est l'accueil des magistrats et l'attractivité des postes. Il nous faut travailler sur le logement, sur les primes, sur l'affectation ultérieure.
Cependant, je constate – vous me direz que c'est mon métier, mais les faits sont là – une amélioration depuis trois ans. Ce qu'il faut, c'est aller au-delà et plus vite ; en cela, je suis d'accord avec vous. Nous y reviendrons à l'occasion de la question de M. Sueur sur l'état des prisons : c'est la part la plus significative de notre action dans ce domaine. Vous n'allez pas y croire, monsieur le sénateur !