La justice prud'homale, comme la justice familiale, pose un véritable problème, car c'est par elle que nos concitoyens ont le plus souvent affaire à l'institution judiciaire. Il faut donc qu'elle fonctionne.
Le problème est double. Il concerne tout d'abord le paiement effectif des sommes dues – avant de considérer une éventuelle augmentation des tarifs. À cet égard, les chefs de la cour d'appel de Basse-Terre ont informé la Chancellerie – je demanderai d'ailleurs au garde des sceaux, madame la sénatrice, de vous fournir une réponse écrite – que, désormais, un suivi mensuel précis des remboursements serait tenu, ceux-ci ayant pris conscience des retards de paiement. Ils en ont pris l'engagement auprès du garde des sceaux.
En ce qui concerne l'augmentation de la couverture de divers frais, je ne suis pas certain que le remboursement des repas et des nuitées soit une priorité absolue. En revanche, les frais de déplacement doivent être indemnisés. Aussi, les services sont saisis pour que soit pris en considération le temps de transport au sein du temps de service des conseillers prud'homaux. C'est d'autant plus nécessaire que les conditions de transport dans certains sites sont celles que nous connaissons.
Madame la sénatrice, je souhaite que le garde des sceaux réponde lui-même à votre question, sous mon couvert, car la justice familiale et la justice prud'homale sont l'un des aspects de la justice qui touche le plus de personnes. Et j'ai plus de respect pour ces dernières que pour d'autres, qui ont été condamnées.