Par conséquent, il est totalement anormal qu'un texte, ayant trait à notre modèle agricole au sens large, ne traite pas de toute une part de notre agriculture et que les notions d'agriculture biologique ou d'agroécologie ne soient citées à aucune reprise.
Les maigres ajouts que nous avons obtenus, que ce soit celui de la durabilité au sein des missions du haut-commissaire à la compétitivité ou celui de la demande d'un rapport sur les paiements pour services environnementaux (PSE), sont des premiers pas, mais ils ne contrebalancent pas la teneur générale de ce texte.
Une nouvelle fois, nous rappelons notre opposition aux mesures fiscales proposées, qui ne bénéficieront pas aux agriculteurs les plus en difficulté ni à ceux qui commencent dans le métier.
Si nous souhaitons favoriser l'installation d'agriculteurs et, ainsi, permettre une inversion de la courbe du nombre d'exploitations, alors réfléchissons davantage au renforcement des mesures ciblées et limitées dans le temps, comme la dotation jeunes agriculteurs (DJA), plutôt qu'à rehausser des plafonds en faveur d'agriculteurs ayant déjà la chance de mettre des sommes importantes de côté.