Cet amendement vise à obliger les fournisseurs des services de réseaux sociaux en ligne à diffuser des messages d'information contenant un avertissement général quant aux risques d'externalités négatives dont sont à l'origine les réseaux sociaux sur la santé physique et mentale des jeunes, notamment des mineurs.
Si l'article 1er ter de cette proposition de loi prévoit la mise en place d'avertissements spécifiques pour le cyberharcèlement, qui se traduiraient, en particulier, par la diffusion de messages de sensibilisation et de prévention, pourquoi ne s'arrêter qu'à cette externalité négative et ne pas la compléter par d'autres ? Cette liste pourra d'ailleurs être enrichie, notamment après la sortie du rapport prévue à l'article 4.
On le sait, les avertissements apposés sur les paquets de cigarettes et autres produits liés au tabac améliorent l'information des consommateurs sur les dangers encourus.
Nous pourrions facilement procéder de la même manière quant aux risques liés aux réseaux sociaux en ce qui concerne la santé physique et mentale des jeunes. Améliorer la visibilité et l'accès quotidien aux risques d'externalités négatives de ces réseaux doit nous préoccuper, et des solutions doivent être trouvées.