Cet amendement vise à ce que les victimes de harcèlement scolaire et de harcèlement en ligne n'aient plus à composer qu'un seul numéro d'appel, un numéro unique, pour avoir accès à l'ensemble des plateformes d'aide et d'écoute.
Je rappelle qu'actuellement les victimes de harcèlement peuvent appeler soit le 3020 en cas de harcèlement scolaire, soit le 3018 en cas de cyberharcèlement.
Dès lors que le harcèlement en ligne est bien souvent lié au harcèlement scolaire, la réunion de ces plateformes me semble adaptée et cohérente. Nous y voyons une source de simplicité et, donc, de rapidité et d'efficacité dans la prise en charge des victimes.
L'article prévoyant la remise par le Gouvernement d'un rapport sur l'opportunité d'un rapprochement entre les plateformes téléphoniques d'aide en ligne contre le harcèlement scolaire et le cyberharcèlement a certes été supprimé en commission.
Cependant, ce numéro unique donnerait accès à un standard téléphonique automatisé, qui orienterait la victime vers l'entité compétente, à savoir l'association e-Enfance en cas de cyberharcèlement ou l'association L'école des parents et des éducateurs d'Île-de-France en cas de harcèlement scolaire.
Le flux important des appels ne saurait être un obstacle à cette fusion, car il ne s'agit pas ici de limiter les effectifs des plateformes d'aide et d'écoute aux victimes de harcèlement scolaire et de harcèlement en ligne, mais seulement de simplifier et de faciliter leur accessibilité par l'intermédiaire d'un unique numéro.
Aujourd'hui, nous croulons sous les numéros d'appel : il serait bienvenu de simplifier les choses, d'autant que nous parlons là de gens en détresse.